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remember-that

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Préface?!

Bonjour.
L'écriture faisant partie de ma vie, comme beaucoup, je m'essaie, je me teste un peu, je me corrige, je me pose des questions.
J'essaie aussi et surtout de progresser, pour pouvoir écrire plus facilement et pouvoir me lancer dans des thèmes que je n'ose pas trop aborder parce que je ne sais pas trop comment commencer.

Il y a un peu plus d'un mois.
Notre professeur de littérature nous a reparlé d'un concours d'écrivains, le concours AMOPA, vous ne le connaissez probablement pas, pour cause je ne trouve rien sur google... je sais juste que le prix est censé être des livres, mais nous ne sommes pas encore là, et que les résultats nous seront donnés en même temps que les épreuves du bac.
Donc non je ne vous invitais pas à participer c'est déjà fini lol.

J'ai envoyé ma nouvelle, un texte que j'ai repris en main quelquesmois après l'avoir écrit.
C'est le premier concours auquel je participe, mon but étant qu'on me conseille, qu'on me donne des appréciations, pour pouvoir m'améliorer et me motiver encore plus.
J'ai demandé des avis, de ma famille, de quelques amis, mais je crains que les jugements ne soient pas très objectifs.
Non pas que j'me flagelle parce qu'à l'envoie, j'étais très firèe de ce que j'avais pu produire, de m'être donnée la motivation pour le faire etc.

Je vous propose donc de la lire, je ferai un postface à la fin, pour expliquer ce que j'ai essayé de faire passer dans mon texte, à vous de me dire si j'ai réussi ou pas.
Je vous demande juste beaucoup d'objectivité, et des critiques constructives qui m'aideront même si vous n'êtes pas pour autant professionnels, justement, je trouve ça aussi intéressant.

Ce que j'en pense moi même, l'écriture laisse à désirer, je n'ai pas encore acquis un très bon style, néanmoins je pense que c'est lisible, dans le sens compréhensible et facile à lire.
Comme quoi je ne cherche pas à impressionner avec un style de dingue lol.
Le point fort est je pense l'originalité, c'est de ça dont j'ai été fière, je suis contente de l'idée que j'ai exploitée, en espérant que vous comprendrez de quoi il était question, ce n'est pas un texte engagé je vous rassure lol.

Pour vous faciliter la lecture, parce que l'ordinateur, ça fait mal aux yeux.
Je vais vous découper mon texte par article, comme je l'ai découpé en "paragraphes" dans l'original.
Sachant qu'il s'agit d'une nouvelle qui fait 9petites pages police time new romans taille 12 (précisions nous voilà lol).
Et puis pour l'effet artistique, je mettrai pourquoi pas des photos qui illustreront chaque passage ?! allez, j'vais avoir plus de boulot que prévu lol.
Une petite explication que je pense vous auriez compris tout seul mais allez j'suis sympa, c'est découpé à l'original comme ici, par lieu. Voilà.

Je vous souhaite une bonne lecture.
Et vous remercie d'avance pour vos critiques :).
Vous faites comme bon vous semble, une critique là où ça vous semble juste au paragraphe/article correspondant, ou tout à la fin.
ça m'est égal.
Je ne cherche pas à établir un record de commentaire mais bien des critiques sous n'importe quelle forme (tu te répètes là ma vieille balance nous ton texte ou on te casse la gueule).
Aussi, je mets toute confiance en vous, je ne sais pas s'il y a des embobineurs chenapans et voleraient mon texte, on ne sait jamais, j'espère que vous aurez l'intelligence de ne pas le faire, de toute façon ça n'irait pas en votre faveur puisque c'est pas non plsu du grand art, je ne dis pas celà en ayant les chevilles qui gonflent.

Bon, allez, je m'arrête ici.
Je vous livre le titre :

Introspection

pardon pour cette longue introduction.
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#Posté le vendredi 25 avril 2008 12:02

Modifié le vendredi 25 avril 2008 12:45

1°

Dans la nuit agitée de Boston, une silhouette noire s'effaça dans une ruelle étroite puis s'agenouilla derrière une poubelle. Elle sanglotait, tremblait frénétiquement. Un jeune homme répondant au prénom de Stephen essayait de repasser dans sa tête le film de ce trépidant début de soirée : sa rupture avec Monica de 19ans son aînée, avec qui il sortait depuis six mois.

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#Posté le vendredi 25 avril 2008 12:06

Modifié le vendredi 25 avril 2008 12:46

2.

Ils s'étaient rencontrés grâce à son agence d'escort boys. Un soir Monica était arrivée très discrètement à l'agence, le visage barré par une impressionnante paire de lunettes Gucci. Elle s'était adressée à l'accueil afin de savoir s'il était possible d'acheter la compagnie d'un jeune garçon pour quelques journées.
Son mari était un important PDG parti au Japon pour deux semaines et Monica, qui était une femme moderne et mondaine, se lassait d'avoir à combler son ennui par une carte bancaire utilisée dans les boutiques les plus prestigieuses de la ville.
Rengainant son amour propre, elle se décida à prendre un peu de bon temps comme toute femme de sa situation. Elle s'était ainsi retrouvée à feuilleter un catalogue d'une cinquantaine de jeunes hommes pratiquement tous étudiants et bien plus jeunes qu'elle.
Etant mal à l'aise devant ces photographies d'éphèbes en majorité dévêtus, elle avait levé les yeux alors que Stephen s'informait de son emploi du temps auprès de la réceptionniste. La beauté propre et bien rangée du jeune homme la fit prendre rendez-vous avec lui après qu'il soit parti en lui ayant adressé un sourire sans prétention.

Dès le premier dîner, Monica lui donna un généreux pourboire. Stephen était un étudiant brillant, raisonnable, poli qui s'était retrouvé à jouer ce rôle de gigolo parce qu'il lui offrait un toit et suffisamment d'argent pour payer ses études. Ils s'étaient vus tous les soirs pendant les deux semaines de conférences du PDG, et avaient continué de se voir quand celui-ci était contraint de voyager.
Ce qui plut tout de suite à Stephen, c'était l'assurance que Monica dégageait, elle se sentait importante, supérieure, unique simplement parce qu'elle était riche et qu'on connaissait son nom parce qu'elle avait épousé un des plus grands industriels américains du moment. Il sentait qu'au-delà de cette carapace de femme forte elle devait être une femme brisée, qui s'était ennuyée toute sa vie et qui avait dû s'intégrer dans ce monde de riches.
Lui s'était épris trop rapidement d'elle. Elle, laissait s'épanouir leur liaison et attendait les cadeaux que son mari lui faisait à chacun de ses retours.


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#Posté le vendredi 25 avril 2008 12:07

Modifié le vendredi 25 avril 2008 12:48

3. cette partie/lieu est plutôt longue, je vous le redécoupe par "temps" vous allez comprendre :D

Ce soir là, il lui avait envoyé un e-mail brûlant de passion dans lequel il l'invitait à le rejoindre dans le modeste et discret motel où ils avaient pris l'habitude de passer leurs nuits. Il disait qu'il avait quelque chose de très important à lui dire. Elle lui avait téléphoné rapidement en disant que son mari était là pour le week-end et qu'elle ne pouvait pas se permettre de le laisser seul pour la soirée à cause de la magnifique rivière de diamants qu'il lui avait ramenée.
Stephen avait beau la supplier, elle refusait catégoriquement. Mais au risque de perdre son unique passe-temps, elle lui dit de se garer devant chez elle et de monter dès qu'elle aurait trouvé un moyen d'éloigner son époux.

L'heure tournait et Stephen ne tenait plus en place, il lui fallait résister à l'envie de monter tout de suite et l'importance de ce qu'il préparait l'aidait à tenir.
Assise une coupe de champagne à la main, Monica ne trouvait aucun prétexte pour faire s'absenter son mari. Par chance, le portable de celui-ci sonna et, après quelques secondes de conversation, le PDG s'excusa gracieusement car son bras droit venait de l'appeler du bureau, il devait partir d'urgence et reviendrait probablement tard dans la nuit.

Stephen sursauta en reconnaissant la BMW aux vitres teintées qui sortait du parking souterrain de l'immeuble. Il attendit que la voiture disparaisse au coin du boulevard et se hâta d'aller sonner à la porte de l'hôtel particulier. Le système d'ouverture s'enclencha aussitôt et il s'engouffra dans le bâtiment. Dans l'ascenseur, une vieille bourgeoise à l'air pincé fut outrée devant l'impolitesse du jeune homme qui n'eut pas la galanterie de la laisser sortir avant d'entrer.
Six étages plus haut, la porte de l'appartement 74 était entrouverte. Stephen entrebâilla la porte un peu plus, jeta un coup d'½il vers son amante qui l'attendait le visage rayonnant, posée en odalisque sur l'immense canapé beige du salon.
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#Posté le vendredi 25 avril 2008 12:11

Modifié le vendredi 25 avril 2008 12:49

3bis

Leurs regards s'embrasèrent, leurs esprits s'évanouirent, leurs corps s'épousèrent, tandis qu'ils se témoignaient leur passion.
Leur désir une fois comblé, leur peau rhabillée, Stephen décida de se lancer et Monica découvrit presque aussitôt un petit écrin carré de velours noir qui enfermait une bague absolument magnifique. Interrogeant son soupirant du regard, elle ébouriffa avec un léger agacement ses cheveux et le regarda avec cet air digne et désolé à la fois qu'il lui connaissait si bien.
Stephen assombrit alors son regard et prit la parole :
- Eh bien quoi ?
- Ecoute Stephen nous n'en avons jamais parlé parce qu'il me semblait que ce n'était pas nécessaire car très clair dans ta tête, nous deux c'est bien, mais j'aime Frederick, je suis mariée, je compte le rester, je ne vais pas divorcer pour vivre avec toi.
- Et pourquoi pas ? Comme tu le dis toi-même nous deux c'est tellement bien, je.. Je me sens renaître depuis que je suis avec toi, avant de te connaître je n'étais qu'un petit étudiant sans histoire qui se prostituait presque pour se payer la fac. Tu m'as fait découvrir la vraie vie et j'ai mûri, je suis prêt à devenir un père de famille respectable qui subviendrait à tes besoins, à tes moindres volontés et à ceux de nos enfants. Je...
Monica l'interrompit brusquement :
- Ah non ! Ne commence pas! Que vas-tu me dire maintenant ? Que tu es amoureux de moi ? C'est ça ? Que nous deux c'est du sérieux, que tu le sens, que tu en es sûr, que tu n'as jamais été aussi sûr de quoi que ce soit d'autre dans ta vie ?
En écoutant Monica traduire exactement ses pensées, son teint devint blême, il prit un air incrédule et bredouilla d'une voix inaudible :
- Tu t'es foutue de moi c'est ça ?
- Qu'est-ce que tu as dit ? Lui demanda Monica d'une voix brutale.
- Tu t'es foutue de moi c'est ça ? hurla alors le jeune homme
Il s'était levé d'un seul mouvement et regardait glacialement cette femme qu'il vénérait de tout son être. Celle-ci était restée un instant interdite, choquée par ce brusque éclat de voix.
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#Posté le vendredi 25 avril 2008 12:13

Modifié le vendredi 25 avril 2008 12:51

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